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Le thème de la danse de Salomé, négligé par l’iconographie traditionnelle au profit de l’image édifiante de la tête coupée de Jean-Baptiste, a connu un rayonnement esthétique prodigieux à partir des années 1870 et jusqu’au début du xxe siècle. La fascination suscitée par ce thème, réduit à un couple de syntagmes verbaux dans ses sources bibliques (« elle dansa, et plut » [Marc vi, 22]), a ainsi engendré un foisonnement textuel, visuel, théâtral, musical, chorégraphique, etc. ; depuis l’Hérodias de Flaubert jusqu’à la « danse des sept voiles » dans l’opéra de Strauss et au-delà, en passant par les Salomé de Moreau, de Wilde, de Loïe Fuller, parmi d’autres. Cet article examine certains procédés transartistiques qui ont permis au corps de Salomé, anonyme et dépouillé dans les Évangiles, de devenir l’un des principaux foyers de correspondances entre les arts, à l’origine du symbolisme.

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