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Abstract

On considère généralement que le séjour de Baudelaire en Belgique, d'avril 1864 à juillet 1866, correspond au tarissement de la veine du poète au profit de la verve du pamphlétaire. Si aucune des pièces des Fleurs du mal n'a été composée après 1863, Baudelaire n'a pourtant pas cessé d'écrire des poèmes, d'ordinaire relégués parmi ses œuvres mineures, voire exclus de ses "œuvres complètes." Or ces poèmes paraissent dans une série d'ouvrages, souvent obscènes et anonymes, issus de la collaboration entre le poète, son éditeur Poulet-Malassis et le graveur Félicien Rops. Aussi l'analyse de ces poèmes permet-elle d'éclairer un versant méconnu de l'œuvre baudelairienne, où l'acte d'énonciation poétique se double d'une action collective, en remettant en cause la singularité du sujet lyrique.

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